Aide-moi derrière
mon masque...
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Je te donne l'impression
que je suis forte
Je te donne l'impression que
je suis sécure
Que tout est ensoleillé
en moi
A l'intérieur comme à
l'extérieur.
Que "confiance" est mon nom
Et que "calme" est mon surnom.
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Que la mer est calme et
que c'est moi le maître.
Que je n'ai besoin de personne
Et que je m'arrange tout seul...
Mais ne me crois pas,
Je t'en supplie, écoute
ce que je ne dis pas...
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Regarde-moi, tout semble
bien aller;
Je fais un visage sévère
ou je ris tout le temps,
Mais sous mon vrai masque toujours
changeant qui me cache,
Là est mon vrai moi,
mon moi confus, apeuré, seul,
Mais je le cache depuis si longtemps.
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Personne ne doit le savoir,
Mes faiblesses me font peur,
Alors je joue au plus fort et
j'ai peur
Que l'on découvre ce
petit enfant enfermé en moi,
Qui a tellement soif d'amour
et de tendresse
Et qui aurait le goût
de pleurer.
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Alors, je me protège
contre toi,
J'ai peur d'être découvert.
Je me protège de ton
regard de bonté,
De ton oreille trop attentive.
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J'ai peur que ton regard
et que ton écoute
Ne soient pas suivis d'accueil
et d'amour.
J'ai peur que comme les autres
tu me laisses tomber.
J'ai peur de baisser dans ton
estime
Alors je fais semblant d'être
un autre
En disant par mon attitude "ne
m'approche pas".
Et pourtant, je voudrais que
tu approches.
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J'aurais besoin de t'ouvrir
mon coeur
Mais j'ai peur que tu ries de
moi.
Et si tout à coup tu
riais de moi,
Ton rire me ferait mourir et
l'enfant blessé en moi
S'en remettrait très
difficilement.
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J'ai peur, j'ai peur de
ma fragilité
Et j'ai peur de ton regard,
J'ai peur que tu découvres
qu'au fond de moi,
Je ne suis rien
Et que je suis si tendre, si
fragile, si faible
Là où toi tu parais
si fort.
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J'ai peur que tu vois que
je ne suis
Qu'une petite enfant blessée
sous ma carapace.
Une petite enfant qui a refoulé
ses larmes depuis si longtemps.
J'ai peur que tu le voies et
me rejettes.
Alors je joue mon jeu, je fais
semblant,
Je me durcis, je fais des farces,
Je joue mon jeu de théâtre
Avec mon décor de femme
forte,
Mon décor extérieur
de sécurité.
Et pourtant, à l'intérieur,
je tremble.
Je tremble comme un enfant fragile.
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C'est pour cela que je m'amuse
A te parler de n'importe quoi.
Je te dis des riens et je te
parle de tout,
Sauf de ce qui crie en moi.
Je te parle de tout sauf de
mon coeur,
Sauf de ma blessure qui saigne.
Mais je t'en supplie,
Ne te laisse pas tromper
Par mon attitude froide, ou
fermée, ou trop superficielle.
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Je t'en supplie, écoute
mon coeur qui ne parle pas,
Mais qui aimerais tant pouvoir
le dire pour me libérer.
Car toi seul pourrait me faire
croire
Que je vaux vraiment quelque
chose,
Qu'il y a du bon en moi
Et que quelqu'un pourrait m'aimer
pour moi-même.
Je voudrais m'ouvrir à
toi.
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Je voudrais être spontanné,
tendre et vrai;
Car au fond, je déteste
me cacher
Et jouer ce jeu de masques
Que je joue depuis si longtemps.
Je voudrais être moi-même
mais je n'ose pas, j'ai peur.
J'ai peur de ne pas être
accepté.
J'ai peur d'être jugé,
rejeté,
Et je suis enfermé derrière
les barreaux de ma prison intérieure
Et ne sais plus comment ouvrir
la porte.
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Alors je t'en supplie, approche-toi
doucement...
Il faut que tu m'aides.
Écoutes ce que je ne
dis pas
Et aime-moi derrière
mon masque.
Peut-être que par ton
amour inconditionnel
Qui capte au-delà des
apparences et des mots,
J'apprendrai à aimer
la personne que je suis!!!...
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