Poème de N. Vuillin-Chabal.
 Ce poème est un cri de colère, de révolte contre quelques personnes qui n'ont pas su respecter la mémoire de ma soeur et qui aujourd'hui encore continuent à parler d'elle de façon négative. 
Leur phrase favorite est  : " Il ne faut pas vivre dans le passé".
Je suis désolée, je ne vois pas la chose de cette manière. Ce n'est pas parce qu'une personne est décédée, qu'il faut faire comme si elle n'avait jamais existée!
Ma soeur était la bonté même, toujours prête à écouter les misères des autres, alors qu'elle-même aurai eu bien des raisons de se plaindre, toujours prête à rendre service et certains en on même abusé. Elle savait donner sans jamais rien demander en retour. 
Elle trouvait des excuses même à ceux qui lui faisait du mal.
Alors, à tous ces gens qui se reconnaitront, je dis ceci : 
" Faites un examen de votre conscience, et surement qu'aprés, vous dormirez moins bien".
J’ai toujours cette colère au fond de moi,
Cette boule qui grossit mais ne disparaît pas !
Tu nous as quitté depuis six mois
Et je ne l’accepte toujours pas !
J’ai de la colère contre les gens qui te côtoyaient
Et qui disaient pourtant t’aimer !
A peine as-tu été enterrée,
Tout le monde t’a oublié.
Ils n’ont pas su te respecter !
Tu faisais déjà partie du passé :
Comme si tu n’avais pas existé !
Un sentiment de dégoût m’envahit.
Ma parole ! Ils se prennent pour qui ?
Ils vont peut-être te juger aussi
Tous ces gens bien pensant
Qui se croient très intelligents !
La plupart n’en ont pas les moyens pourtant !
Tous ces hypocrites stupides m’écoeurent vraiment !
Il y a aussi, heureusement
Quelques amis, quelques parents
Et tes enfants évidemment
Qui ont toujours été sincères
Et qui ont versé des larmes amères.
A tous ceux-ci je dis « Merci »
Car c’est ma sœur qui est partie,
Et mes larmes coulent quand j’écris.
Nicole pour Sylvette
Jeudi 22 Mars 2000.
 
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