- Celui qui vise à la
perfection sera au-dessus de la médiocrité, mais celui qui
vise à la médiocrité tombera plus bas encore.
- Quand la racine est profonde, pourquoi
craindre le vent ?
Quand l’arbre est droit, pourquoi
s’affliger si la lune lui fait une
ombre oblique ?
- On gagne toujours à taire ce
que l’on n’est pas obligé de dire.
- Les excès tuent plus sûrement
que les épées.
- Avaler le médicament et négliger
la diète, c’est détruire la science du médecin.
- Est heureux qui sait qu’il est heureux.
- Plus le sage donne aux autres, plus
il possède.
- On a beau noyer sa raison dans le vin
on n’y noie pas le sujet de ses peines.
- Les paroles sincères ne sont
pas élégantes; les paroles élégantes ne sont
pas sincères.
- Loin de sa maison, un homme est estimé
ce qu’il paraît ; dans sa maison un homme est estimé ce qu’il
est.
- On est jamais puni pour avoir fait mourir
de rire.
- Il faut faire vite ce qui ne presse
pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
- Prétendre contenter ses désirs
par la possession , c’est compter que l’on étouffera le feu avec
de la paille.
- Le malheur n’entre guère que
par la porte qu’on lui a ouverte.
- Une seule fente suffit pour faire couler
un bateau.
- Tout marchand de melons atteste que
ses melons sont doux.
- Si vous aviez une entière confiance
dans les livres, il vaudrait mieux ne pas avoir de livres du tout.
- L’ouvrier qui veut bien faire son travail
doit commencer par aiguiser ses outils.
- Nous sommes frères par la nature
mais étrangers par l’éducation.
- Si vous employez un homme, il ne faut
pas douter de lui ; si vous doutez de lui, il ne faut pas l’employer.
- Celui qui ne pense qu’à amasser
des richesses n’est pas humain ; celui qui ne pense qu’à exercer
l’humanité n’est pas riche.
- Ne cherchez pas à échapper
à l’inondation en vous accrochant à la queue du tigre.
- Arrêtez le mal avant qu’il n’existe
; calmez le désordre avant qu’il n’éclate.
- Le paysan prie qu’il pleuve, le voyageur
qu’il fasse beau, et les Dieux hésitent.
- Au sommet de la montagne où que
l’on tourne sa tête la vue est la même.
- Pour te défendre n’attends pas
d’être accablé sous les traits de ton adversaire, ni d’avoir
les yeux éblouis par ses armes.
- Ne parlez jamais de vous, ni en bien,
car on ne vous croirait pas, ni en mal, car on ne vous croirait que trop.
- Les habits doivent être neuf,
les hommes anciens.
- Agissez envers les autres comme vous
aimeriez qu’il agissent envers vous.
- Il vaut mieux allumer une seule est
minuscule chandelle que de maudire l’obscurité.
- Celui qui a déplacé la
montagne, c’est celui qui a commencé par enlever les petites pierres.
- Chaumière où
l’on rie vaut mieux que palais où l’on pleure.
- Appliquez-vous à garder en toute
chose le juste milieux.
- Ne chassez pas un chien sans savoir
qui est son maître.
- Pour un mot, un homme est réputé
sage ; pour un mot, un homme est réputé sot.
- Grand est celui qui n’a pas perdu son
cœur d’enfant.
- Le bois pourri ne peut être sculpté.
- C’est par le bien- faire que se crée
le bien-être.
- La boue cache un rubis, mais elle ne
le salit pas.
- La porte la mieux fermée est
celle que l’on peut laisser ouverte.
- L’encre la plus pâle vaut mieux
que la meilleure mémoire.
- La rivière tranquille a ses berges
fleuries.
- Quand il y a du riz qui moisit à
la cuisine, il y a un pauvre qui meurt de faim à la porte.
- L’imprévoyant creuse un puit
quand il a soif.
- Celui qui creuse un puit jusqu’à
72 pieds et ne va pas jusqu'à la source, il est comme s’il n’avait
pas travaillé.
- L’eau courante ne se corrompt jamais.
- Qui veut devenir Dragon doit manger
beaucoup de petits serpents.
- Un arc tendu longtemps perd de sa force.
- Pour extraire une épine, servez-
vous d’une épine.
- La joie est en tout ; il faut savoir
l’extraire.
- Qui s’endort médisant se réveille
calomnié.
- Le plus grand arbre est né d’une
graine menue ; une tour de neuf étages est partie d’une poignée
de terre.
- Vous ne pouvez pas empêcher les
oiseaux de la tristesse de voler au dessus de vos têtes, mais vous
pouvez les empêchez de faire leurs nids dans vos cheveux.
- Cherchez et vous trouverez.
- Connaître les autres, c’est sagesse.
Se connaître soi- même, c’est sagesse supérieure.
- I l est plus facile de savoir comment
on fait une chose que de la faire.
- Sois avare de tes paroles, et les choses
s’arrangeront d’elles- mêmes.
- Le travail de la pensée ressemble
au forage d’un puit ; l’eau est trouble d’abord, puis elle se clarifie.
- Lorsque trois hommes ont le même
but, l’argile se change en or.
- Toutes les fleurs de l’avenir sont dans
les semences d’aujourd’hui.
- Les grands bonheurs viennent du ciel,
les petites joies viennent des hommes.
- Qui a soif rêve qu’il boit.
- L’homme ne vit qu’une vie, la sauterelle
ne vit qu’un automne.
- Une parole venue du cœur tient chaud
pendant trois hivers.
- L’homme ne vit pas cent ans et se fait
du souci pour mille.
- On ne s’égare jamais aussi loin
que lorsque l’on croit connaître la route.
- Le bonheur et le malheur ne viennent
que de nous- même.
- Qui a beaucoup d’argent et pas d’enfants,
il n’est pas riche ; qui a beaucoup d’enfants et pas d’argent, il n’est
pas pauvre.
- Le dragon engendre un dragon et le phénix
un phénix.
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