Allongée sur son lit,
Elle est là, affaiblie !
Son visage n’a pas changé !
La maladie l ’a épargné !
Ce visage plein de douceur,
Je le garderai dans mon coeur.
Bien des colères j’ai eu contre elle,
J’ai des reproches à lui formuler !
Mais c’est une mère exceptionnelle
Qu’une maladie va me voler !
Cette souffrance va recommencer
Et revenir me tirailler !
Ceux qui m ’ont donné la Vie,
Ceux qui m’ont tout appris,
Seront tous les deux partis !
Mon père et ma mère auront disparus
Mais j ’aurai eu la chance de les avoir connus !
Et je les remercierai jamais assez
D’avoir fait de ma vie un vrai conte de fée !
Il faudrait que tous les enfants
Aient d ’aussi merveilleux parents !